Ouessantines

 

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Soizic déteste son travail,vendre des espaces publicitaires dans des magasines et elle vient de rompre avec son copain. Cette jeune femme déterminée,  n’hésite pas alors à tourner la page pour changer de vie. Elle démissionne et part ouvrir une maison d’hôtes sur l’île d’Ouessant.

Le rêve va vite se transformer en épreuves. Les travaux n’avancent pas, les premiers clients sont désagréables. Mais surtout,elle doit faire face à l’hostilité des habitants de l’île.

Les anciennes du village lui font savoir dés les premiers jours qu’elle n’est pas la bienvenue. Seule la mystérieuse Marie se montre un peu plus accueillante.

Ouessant la lointaine, « finis terrae » semble fidèle à sa réputation et à sa devise: « Qui voit Ouessant voit son sang! »

Mais quel est donc le secret que protègent farouchement ces vieilles femmes? Le curé semble lui aussi complice.

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C’est une histoire très prenante racontée par Patrick Weber au scénario et Nicoby au dessin. Entre mythes et réalité j’ai appris que Ouessant était autrefois une île âpre. Ouessant manquait de tout, les femmes se retrouvaient seules et devaient lutter quotidiennement pour nourrir leur famille.

Le scénario est super bien ficelé, et l’intrigue réserve un choc au lecteur. Les dessins traduisent l’atmosphère du lieu. Cette île semble indomptable, et j’ai très envie d’aller voir ces falaises ciselées battues par les vagues, ces vertes prairies entourées de murs de pierres sèches. J’entends d’ici le bêlement des moutons et le cri des mouettes. Mais c’est certain je n’irai pas chatouiller les morts et ne poserai pas de questions aux anciens.

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