Tout d’abord je dois vous dire comment ce roman est venu à moi. Les dimanches avec d’autres blogueuses amies nous cuisinons dans la bonne humeur et partageons nos recettes. Sandrion a voulu nous faire découvrir ce roman qu’elle a beaucoup apprécié. C’est devenu un livre voyageur. Demain il prendra de nouveau la route pour aller chez Syl.
Dans ce roman le Japon te tombe dessus. Mais ce n’est pas le Japon moderne, urbain, de la haute technologie. Ici le temps s’est arrêté dans un petit village entouré de montagnes. Le mot pour parler de ce petit roman est harmonie.
Rinco trahie par son fiancé a tout perdu. Elle revient dans son village qu’elle avait quitté depuis plus de dix ans. Les relations avec sa mère ont toujours été très difficiles et cette dernière l’accueille froidement. Pour vivre elle décide d’ouvrir un petit restaurant, l’Escargot. Sa passion est la cuisine et elle a acquis beaucoup d’expériences en travaillant dans plusieurs restaurants en ville. Mais c’est surtout l’amour de sa grand-mère qui la porte. Cette dernière lui a transmis tout son savoir pour faire des repas réconfortants, et aussi le respect des aliments.
La philosophie de Rinco est se taire (elle a perdu la voix depuis la trahison du fiancé) ouvrir l’œil et le cœur. Pour bien cuisiner il faut respecter la vie et aimer. Aimer tous les produits vivants que fournissent les paysans et la nature. Mais surtout il faut aimer les gens. Son credo: se laisser envahir, se laisser traverser. La cuisine est une manière de méditation. Elle fait le vide pour accueillir le monde.
Contrairement à ce que vous pourriez penser, on ne s’ennuie pas du tout dans ce roman, car le tempo est à la fois l’adagio quand elle cuisine. Elle prend son temps, respire, effleure, soupèse, admire; et le prestissimo des tourbillons de sa vie, des personnes qui viennent dans son restaurant.
J’ai plongé dans cette histoire et il y a toujours des choses surprenantes qui arrivent. C’est délicieux et la fin surprenante (j’ai même été un « chouya » choquée, mais ça doit être mon regard d’occidentale) ajoute un zeste de piment à cette lecture.
« La vie, c’est beaucoup plus de chagrins que de joies, et c’était particulièrement vrai dans mon cas, mais j’avais quand même vécu en m’appliquant à saisir au vol de petits bonheurs. »
A quand les bonnes nouvelles 
J’aime ta citation de conclusion. Elle s’applique à moi aussi, je crois.
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J’ai choisi cette citation il y a un an. Elle est de plus en plus d’actualité. Tu as lu ce roman?
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Du tout mais j’aime ce que tu en dis !
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Je ne le relis pas. Je bois mon thé et j’attaque. A tout à l’heure…
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Oui j’attends. Du thé à midi. L’heure de l’apéro ??? Et tu penses que je te crois?
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J’ai déjeuné tôt et Mister B. n’était pas là pour me faire le café. Alors ce fut thé.
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Tu es excusée alors 🙂 (de boire du thé à midi)
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J’en ai entendu parler et beaucoup en bien ! Sandrion aussi m’a envoyé un livre sur la restauration qui attend toujours son tour, c’est désespérant, je voudrais avoir des journées de 72 heures et une méga capacité de lecture (au moins celle que j’avais il y a deux ans) ! Un billet tentateur, bisous Louise ! 🙂
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Merci Isabelle, de toute façon on ne peut pas tout lire, alors…. et puis ça va ça vient. Il faut suivre ses envies.
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Oui, surtout quand on a des pannes de lecture ! 😥 Vaut mieux avoir envie !
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Ah, notre livre voyageur, un des symboles de nos rendez-vous gourmands ! Asphodèle, je ne désespère pas !;)
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Mais oui c’est notre symbole, j’aimerais bien en trouver un autre à faire voyager et qui soit en rapport avec la gourmandise et aussi un coup de cœur (on va éviter les indigestions). 🙂
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oui, ce serait bien !!
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Il est déjà sur ma LAL, il faut que je le fasse passer à l’étape supérieure 🙂
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Allez mets le turbo!!!!
Plus on va sur les blogs, plus les tentations sont grandes, il faut se dire qu’on ne peut pas tout lire. Et puis peut-être un jour l’envie sera vraiment là et tu le sortiras de ta PAL. 🙂
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Fait ! Tu sais déjà ce que je pense… la même chose que toi !
Une belle histoire bizarre… entre Amélie Poulain et Hannibal Lecter. Nooon !!! je plaisante !!!
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MDR Hannibal Lecter!!! et t’en que t’y es pas un passage avec une tronçonneuse? Oh lala on est en train de gâcher ce beau roman. Sandrion va s’arracher les cheveux!!!
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C’est vrai que le boucher doit tronçonner les os.
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J’aime bien la littérature japonaise, à petites doses.
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Des années que je me suis promis de le lire, il va vraiment falloir que je m’y mette !
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Je ne sais pas si tu vas aimer…
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Tiens, on me l’a conseillé récemment celui-là… va falloir que je me plonge dedans quand j’aurais fini de lire les autres de ma pile! (Merci pour la visite chez moi!)
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Il est plus sage de terminer sa pile 🙂
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J’ai adoré ce livre 🙂
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